Augmentation mammaire en Tunisie
L’intervention d’augmentation mammaire est une opération de chirurgie esthétique des seins qui a pour objectif d’augmenter la taille des seins peu développés ou les seins qui ont perdu leur volume suite à un accouchement ou perte importante de poids.
L’augmentation mammaire est souvent réalisée par moyen d’implants mammaires. Le type, la taille, la forme de ces derniers ainsi que le site de placement et l’incision utilisée s’adaptent à chaque patiente. Quels que soient les caractéristiques de l’intervention, la cicatrice se distingue par sa discrétion.
L’augmentation mammaire par implants ou par prothèses, peut être associée à un « Lifting des seins » en cas de seins tombants ou ptosés.
Qu’est-ce que l’augmentation mammaire en Tunisie ?
L’intervention d’augmentation mammaire est une chirurgie esthétique qui consiste en l’augmentation du volume de la poitrine par la pose d’implants ou de prothèses mammaires.
Jugeant que la taille de ses seins est réduite et « trop petite », la patiente souvent opte pour une chirurgie esthétique des seins.
Cette intervention d’augmentation mammaire est également indiquée en cas de seins malformées (seins tubéreux) ou dans le cas de seins asymétriques.
En cas d’hypotrophie mammaire associée à une ptose (petits seins tombants), l’augmentation mammaire par pose d’implants peut être combinée avec un lifting des seins.
L’intervention d’augmentation mammaire n’est pas limitée à un âge déterminé, elle se pratique à partir de l’âge de 18 ans, et permet de retrouver une belle poitrine et un bon décolleté.
Quelles interventions peut-on associer aux prothèses mammaires?
Les patientes présentant une ptose mammaire (seins tombants de petites tailles), peuvent associer leurs interventions d’augmentation mammaire à une cure de ptose mammaire. Cette dernière permet de hausser et remonter les aréoles affaissées, d’enlever la peau excédante et raffermir la peau restante en l’ajustant sur la prothèse mammaire implantée. Cela conduit à un résultat satisfaisant avec des seins remontés et un volume plus important.
La cure de ptose mammaire engendre, par contre, l’apparition des cicatrices au niveau des seins : des cicatrices verticales ou en T suivant le degré de ptose.
L’augmentation mammaire lorsqu’elle est associée à un lifting des seins est appelée plastie-prothèse mammaire.
Type d'implants mammaires
Les implants mammaires qu’on utilise actuellement se composent d’une enveloppe et d’un produit de remplissage.
Ayant prouvé leur utilité et innocuité depuis plus de 40 ans, ces implants sont connus par leur excellente adaptation à l’intervention d’augmentation mammaire car se rapprochent de la consistance des seins naturels. Et depuis la fin de l’année 1990, les implants ont connu une évolution qui concerne les enveloppes aussi bien que le gel lui-même.
- Produit de remplissage des prothèses mammaires :
Le contenu des prothèses diffère de l’un à l’autre, il s’agit du produit de remplissage compris au sein de l’enveloppe : les implants pré-remplis de gel de silicone ou les implants au sérum physiologique.La plupart des implants actuellement utilisés sont des implants plutôt pré-remplis de gel de silicone. Pour les gels de silicone « cohésifs », on note un développement de leur consistance de façon à ce qu’elle soit moins fluide empêchant leur dispersion en cas de rupture de l’enveloppe : gel hautement cohésif.
- L’enveloppe des prothèses mammaires :
L’enveloppe se constitue d’élastomère de silicone. La paroi de l’enveloppe est solide, ce qui empêche la « transpiration » du gel vers l’extérieur (chose qui causait les coques) et développement d’une résistance à l’usure importante. On distingue des prothèses mammaires texturées et des prothèses mammaires à surface lisse. - Les formes et les tailles des prothèses mammaires : Les prothèses mammaires présentent :
- Une diversification des formes : des prothèses rondes ou anatomiques.
- Une disponibilité de plusieurs projections et choix de volume, ce qui permet une optimisation et adaptation du choix quasiment « sur mesure » des prothèses suivant la morphologie de la patiente et de ses expectations personnelles.
Avant l’intervention d’augmentation mammaire en Tunisie
Comme pour toute intervention chirurgicale, l’augmentation mammaire requiert la réalisation d’un bilan sanguin préopératoire complet demandé par votre chirurgien esthétique en Tunisie. Aussi, il est nécessaire de réaliser une mammographie surtout chez les femmes âgées de 35 ans ou présentant des facteurs de risque de cancer du sein.
Parmi les consignes médicales à suivre :
- Le tabac et les contraceptifs oraux doivent être arrêtés un mois avant l’intervention.
- Une proscription de tout médicament à base d’Aspirine, les anti-inflammatoires et/ou les anticoagulants est obligatoire pendant au moins, les 15 jours précédant l’augmentation mammaire afin de diminuer le risque hémorragique.
- Une proscription des contraceptifs oraux (pilules) est requise au moins, 1 mois précédant l’intervention afin de réduire le risque thrombo-embolique.
- Il faut éviter les grossesses pendant toute une année suivant l’augmentation mammaire pour éviter de détériorer le résultat esthétique de l’intervention.
Comme pour toute intervention chirurgicale, l’augmentation mammaire requiert une réalisation d’une anesthésie générale classique.
Pour ce qui est des modalités d’hospitalisation, la procédure nécessite une hospitalisation postopératoire de 2 nuits dans une clinique esthétique en Tunisie.
L’intervention d’augmentation mammaire par prothèses
A chaque chirurgien sa technique propre à lui qu’il adopte en jugeant son efficacité par rapport au cas qu’il traite et aux résultats souhaités. Cependant, des principes de la procédure sont communs chez tous les chirurgiens :
- Incisions cutanées :
3 voies sont possibles pour aborder la pose de la prothèse :
- La voie d’abord aréolaire : l’incision s’effectue dans le segment inférieur de l’aréole ;
- La voie sous-mammaire : l’incision s’effectue dans le sillon situé sous le sein.
- La voie d’abord axillaire : l’incision s’effectue au niveau de l’aisselle.
A chacune de ces 3 voies ses avantages et ses inconvénients. La procédure d’incision se fait convenir par la patiente et le chirurgien selon les attentes de celle-ci et de son anatomie.
Ces incisions tracées par le médecin correspondront aux futures cicatrices. C’est pour cela que le chirurgien les placera dans les replis naturels dans des zones de jonction.
- Position de l’implant mammaire :
- Devant le muscle grand pectoral : placé juste derrière la glande mammaire si la patiente dispose d’une peau et une glande mammaire assez épaisses afin de rendre invisible les contours de la prothèse.
- Derrière le muscle grand pectoral : préférable chez les patientes minces dont le relief du muscle dissimulera la prothèse.
- Drains et pansements :
Le drain mis en place est un dispositif qui évacue le sang accumulé autour des prothèses.
Après l’intervention, un pansement « modelant » accompagné d’un bandage élastique sera placé.
La durée de l’intervention s’étale d’une heure à une heure et demie.
Quelles sont les suites opératoires habituelles après augmentation mammaire?
- Une sensation de douleurs modérées pendant les premiers jours surtout quand les implants sont d’un volume important et placés derrière le muscle. Une prescription de traitement antalgique donc, apaisera ces inconforts. Au meilleur des cas, la patiente ressentira une forte sensation de tension
- Il est tout à fait commun de constater la formation d’un œdème (gonflement) et ecchymoses (bleus) au niveau des zones traitées qui se disparaitront dans 1 à 3 mois. Aussi, la patiente rencontrera une gêne à l’élévation de ses bras à la première période.
- Le dispositif de drainage est maintenu pendant 1 à 3 jours suivant sa production.
- Le pansement léger placé après l’intervention sera retiré dans 1 jour après l’intervention tandis que le soutien-gorge sans armature se porte 24h/24 pour environ 1 mois et demi (6 semaines).
- Le fils est résorbable
- La patiente peut se douche pour la première fois le lendemain de l’ablation des drains.
- La patiente peut toujours surveiller ses seins par mammographie dans le but de dépister le cancer du sein après réalisation d’implants mammaires. Informer le gynécologue et le radiologue sera requis, aussi que la réalisation d’une mammographie de référence au bout de quelques mois de l’intervention.
- Il faut prévoir à peu près d’arrêter le travail pour 8 à 15 jours de repos.
- La reprise progressive des activités sportives est prévue au bout du second mois après l’intervention.
- Il est primordial d’effectuer de façon pluri-quotidienne des massages des seins pendant un mois post-opératoire. Ces massages diminueront le risque de coque.
- Une appréciation du résultat final (volume et forme des seins) est estimée possible après 3 à 6 mois après l’intervention. Au bout des 12 mois, la patiente peut juger l’aspect final des cicatrices.
Implants mammaires et grossesse/allaitement
Après placement des prothèses mammaires, la patiente peut envisager une grossesse sans risques pour elle ainsi que le fœtus. Cependant, il est préférable d’attendre un an au minimum après l’intervention. Quant à l’allaitement, il n’est pas dangereux et la patiente peut allaiter dans la plupart des cas.
Maladies auto-immunes et implants mammaires
Maintes travaux et recherches scientifiques ont été accomplis sur l’échelle internationale au sujet d’implants mammaires. Il en a été rapporté que les risques de survenue de ce type de maladies est le mêmes chez les patientes porteuses d’implants (en particulier en silicone) que chez la population féminine en générale.
Implants mammaires et cancer
Jusqu’à présent, il a été prouvé que l’implantation de prothèses mammaires, y compris en silicone, n’interviennent pas en l’augmentation du risque d’atteinte de cancer de sein. Il est cependant important de mentionner que vous êtes porteuses d’implants mammaires dans le cadre du dépistage du cancer du sein.
Durée de vie des implants mammaires
Le placement des prothèses mammaires ne doit pas être considéré comme chose définitive « à vie ». De ce fait, la patiente doit s’attendre à changer ses implants et les remplacer pour maintenir l’effet bénéfique des prothèses. En effet, ces derniers ont une durée de vie qui ne peut pas être prédéfinie car elle varie selon la rapidité d’usure d’une patiente à l’autre. Ainsi, la durée de vie des implants n’est pas garantie. Il est aussi à mentionner que la nouvelle génération d’implants a beaucoup progressé sur les plans de fiabilité et de résistance. Ainsi l’idée préconçue sur l’obligation de changement des prothèses mammaires au-delà de 10 ans n’est plus valide et l’implant ne sera remplacé qu’en cas de problème qui justifie son remplacement ou en cas d’une intention d’améliorer l’esthétique de la patiente (modifier le volume ou la forme, corriger la ptôse…).
Quels sont les risques de l'augmentation mammaire ?
Heureusement que la chirurgie des prothèses mammaires a des complications très rares et un degré de risque très faible. Néanmoins, on n’est jamais à l’abri de complications imprévisibles malgré les compétences du praticien.
- Complications générales :
- Les accidents thromboemboliques (phlébite, embolie pulmonaire).
- Risque très rare d’infection. Elle peut conduire à une réintervention sous anesthésie générale pour tenter de sauver l'implant infecté, ce qui n'est pas toujours possible. Il peut en effet devenir nécessaire d'enlever un implant infecté, puis d'attendre plusieurs mois après la cicatrisation pour en replacer un autre.
- Un hématome se caractérisant par un saignement au niveau de la zone opérée. Il peut être à l’origine d’une réintervention chirurgicale sous anesthésie générale.
- Un pneumothorax par brèche pleurale est aussi rare, mais possible.
- L'épanchement lymphatique, possibilité d’apparition au bout de quelques semaines suivant l'intervention qui peut conduire à des ponctions répétées et/ou à une réintervention pour drainage.
- Risque de désunion (lâchage) précoce des cicatrices qui peut causer une réintervention. Dans le cas où la prothèse est exposée, il sera nécessaire de l’enlever.
- La survenue de pneumothorax par brèche pleurale est rare, mais possible.
- Changement dans la sensibilité : engourdissement, insensibilité ou sensations "bizarres" dans la région mamelonnaire. Ce changement est fréquent et commence généralement à disparaitre au bout de quelques mois après l’intervention.
- Risque de nécrose partielle au niveau de la glande et de la graisse mammaire (cytostéatonécrose) qui se présente par un nodule induré qui peut causer parfois une réintervention. Il s’agit exceptionnellement de nécrose étendue de la glande mammaire.
- Un désordre de cicatrisation peut apparaitre : cicatrices larges, hypertrophiques, ou chéloïdes. A chacun de ces troubles sa méthode de traitement.
- Risque de paralysie du membre supérieur par élongation du plexus brachial est rare. Liée à la position du bras au cours de l'intervention, elle disparait spontanément dans une période de quelques jours à quelques mois.
- Des kystes épidermiques peuvent apparaitre sur la cicatrice péri aréolaire.
- Des imperfections au niveau du résultat peuvent apparaitre : asymétrie ou correction insuffisante. Cela peut entrainer une réintervention quelques mois après la première intervention. Cependant, comme la plastie mammaire est réalisée pour des raisons esthétiques, il faut admettre que le résultat ne peut être apprécié que d’une façon subjective. En effet, le résultat final peut ne pas être conforme au résultat souhaité. Particulièrement, la taille de soutien-gorge du sein implanté ne peut pas être garantie.
- Complications spécifiques aux prothèses mammaires :
- Survenue de coque fibreuse périprothétique : ce risque important de cette intervention est imprédictible et peut survenir de façon unilatérale ou bilatérale, parfois plusieurs mois ou années après la mise en place de l'implant. Il consiste en une réaction de l'organisme autour du corps étranger que constitue l'implant. Dans le cas où elle est douloureuse et/ou inesthétique, la coque peut entrainer une réintervention sous anesthésie générale, qui peut mener au maximum à l'ablation définitive de l'implant.
- Risque de rupture ou dégonflement de l'implant : quand la prothèse fissurée renferme du sérum physiologique, elle se dégonfle plus ou moins vite. Quand elle renferme du gel de silicone, ce dernier s’infiltre autour de la prothèse, soit dans la coque fibreuse (rupture intracapsulaire), soit au-delà de celle-ci. La réintervention chirurgicale n'est pas systématique et dépend de chaque cas particulier.
- Constitution de plis ou aspect de vagues : la plupart du temps cette déformation est observée avec les implants remplis de sérum physiologique plus qu’elle ne l’est avec ceux qui sont pré remplis de gel de silicone. Ce phénomène est favorisé chez les patientes maigres avec des petits seins naturels.
- Vergetures : ce risque peut survenir sur la peau d’un sein implanté sous forme de vergetures et/ou des petites veines et est favorisé quand l’implant est relativement volumineux.
L’intervention d’augmentation mammaire par implantation de prothèses est une intervention esthétique à risques limités. Cependant, il ne faut pas les surévaluer mais s’informer de ces risques puisqu’ils s’associent à tout acte médical chirurgical aussi simple qu’il soit.
Prix augmentation mammaire en Tunisie
Le tarif de l’augmentation mammaire en Tunisie proposé par le Dr Chiraz Bouzguenda est le suivant :
- Prix augmentation mammaire en Tunisie : 1800€.
Implant mammaire Tunisie
- Procédure : Consiste à augmenter le volume des seins par la mise en place d'une prothèse derrière la glande mammaire soit devant soit derrière le muscle pectoral
- Anesthésie : Générale
- Durée opératoire : 1 heure
- Durée de l’hospitalisation : 2 nuits
- Durée du séjour global : 7 jours
- Convalescence : 7 - 10 jours